Ana Paula Gusmao, María Montero et Nicola Vacca

en résidence de création – Animans
Compagnie Caminante

du 28 octobre au 5 novembre 2019

Mais qu’est ce qu’un « animan » ? À mi-chemin entre l’animal et l’humain ces espèces étranges prennent possession du plateau : ils dorment, rient, rongent, se grattent, se battent. Par des petits riens, des tics et des tocs, les trois danseurs font évoluer leurs créatures et partagent avec nous l’état de leurs recherches en ouvrant le studio de répétition. Étape de création, Animans écrit une histoire de transformation, de mutation, de changement de soi. Au fond, quelle animalité transite dans mon corps ? Qui suis-je quand j’abandonne ma verticalité d’humain ?

Biographie

Compagnie Caminante est une compagnie dédiée aux arts performatifs basée à Bruxelles, co-dirigée par Ana Paula Gusmao , Maria Montero et Nicola Vacca. L’esprit et la recherche de la compagnie font appel à différents genres artistiques pour intégrer le corps, le texte ou la voix.

Les trois membres viennent d’horizons différents, où ils se sont rencontrés lors de leur formation au Real Conservatorio Profesional de Danza «Mariemma», où ils avaient un véritable coup de foudre artistique. Ces liens leur ont servi pour finalement revenir ensemble à travers Caminante quelques années plus tard.

Caminante adopte différentes formes de production pour ses pièces: création collective, création individuelle et création en collaboration avec d’autres artistes.

Jusqu’à présent, la compagnie amène sa recherche sans limites préétablis dans son caractère, en se permettant une liberté de choix du fond et de la forme. La désacralisation des disciplines artistiques en tant qu’éléments purs est un principe de liberté assumé par la compagnie.

De même, l’ensemble d’idées, désirs et directions communes qui garde la proximité entre les trois membres, concerne également cette proximité entre ses dernières créations, notamment:, l’introduction du quotidien dans la scène, le travail du détail (dans le geste comme dans l’élection esthétique), des questions sociales, références à la culture populaire, et l’incorporation de clichés comme utiles au travail.

© Jeanne Michel